Quand le non coté a la cote…

À en croire les derniers chiffres de France Invest, le private equity attire toujours autant les investisseurs. En effet, en 2018, un nouveau record a été établi : 18,7 milliards d’euros ont été levés (+ 13 % par rapport à 2017). Sachant que 15 % de cette collecte provient de particuliers. Zoom sur cette classe d’actifs qui gagne à être connue.

Le private equity, c’est quoi ?

Le private equity correspond à la prise de participation d’un investisseur dans une société non cotée par l’intermédiaire, notamment, de fonds spécialisés. Ces derniers pouvant être des fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) ou des fonds d’investissement de proximité (FIP). Les premiers sont destinés à contribuer au développement de sociétés innovantes qui consacrent une partie de leurs activités à la recherche et au développement. Les seconds visent, quant à eux, à favoriser la croissance de PME françaises situées en région. Intérêt de ce type de placement : outre le fait d’investir dans l’économie « réelle », l’investisseur peut espérer réaliser une plus-value importante lors de la cession de ses parts.

Des actifs rentables mais risqués

Un investissement dans le « non coté » peut, en effet, permettre de réaliser des gains importants. Ainsi, sur 10 ans, à fin 2018, les fonds de private equity ont dégagé une performance annuelle moyenne de 8,8 %. Mais attention, si ces actifs sont rentables sur le long terme (minimum 7 à 10 ans), ils sont toutefois risqués car les sommes investies ne sont pas garanties.

En outre, les avantages fiscaux attachés à un tel investissement sont non négligeables. En effet, les FCPI et les FIP ouvrent droit chacun à une réduction d’impôt sur le revenu égale à 18 % du montant des versements, plafonnée à 12 000 € pour une personne seule et à 24 000 € pour un couple marié. Étant précisé que les produits et les plus-values distribués par le fonds sont exonérés d’impôt. Seuls les prélèvements sociaux de 17,2 % sont dus. Mais attention, pour profiter de ces avantages, les parts doivent être conservées au minimum pendant 5 ans.

La liquidité en private equity

Il faut savoir également qu’un investissement en private equity est peu liquide. La liquidité reflétant la facilité avec laquelle un actif peut être vendu. Concrètement, cela signifie que le porteur de parts de fonds doit, pour pouvoir se départir de son investissement, trouver un acquéreur.


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